Par Sylvain BERRIOS – Cette année, le Conseil municipal a été contraint d’augmenter les impôts pour payer la taxe SRU sur la carence de logements sociaux, de 7 millions d’euros. Une taxe sur le logement social, imposée par l’État, qui explose avec 7 millions d’euros en 2018, contre 1,5 million d’euros en 2014, soit + 366%. Ajoutez à cette taxe un objectif de construction de logements sociaux impossible à atteindre. La loi fixe un objectif de 25% de logements sociaux dans notre commune. Pour ne plus payer la taxe de 7 millions d’euros, il faudrait construire l’équivalent de 80 tours de 15 étages. La Ville compte 36 000 logements, il faudrait donc construire 8 000 logements exclusivement sociaux. Et pourtant la Ville a agi : le nouveau règlement d’urbanisme (PLU) validé par l’État, impose la construction de 30% de logement social pour chaque immeuble de plus de 12 logements. Ces contraintes sont spécifiques à Saint-Maur.
La hausse d’impôts servira à payer exclusivement cette taxe.
De plus, cette année encore, l’État a fortement diminué les dotations de la Ville. La dotation de fonctionnement (DGF) s’effondre : 7 millions d’euros en 2018, contre 20 millions d’euros en 2014, soit – 66%.
Depuis 4 ans, l’État a supprimé 20 millions de crédits soit l’équivalent de la totalité du budget annuel des écoles de la Ville.
La Ville a fait le choix d’une gestion rigoureuse et responsable. Elle a signé, le 25 juin 2018, un contrat financier avec l’État, qui a validé la stratégie budgétaire de Saint-Maur.
En 4 ans, la ville de Saint-Maur a :
Et ce sont près de 30 millions d’euros investis dans la mise aux normes de sécurité, d’accessibilité et d’homologation pour :
Rendez-vous le Jeudi 15 novembre à 19 h pour une réunion publique sur les finances communales en salle des fêtes de l’Hôtel de Ville.