• 28 mars 2024

En pleine déroute politique, Christian Favier veut faire de Saint-Maur un bouc émissaire. Sylvain Berrios saisira le préfet contre cette politique d’exclusion.

Conseil généralAlors que Christian Favier se lance dans la campagne pour les élections régionales, sa majorité départementale PC/PS/Divers Gauche se fissure au point qu’un de ses vice-président se présentera contre lui. Il a d’ailleurs déjà annoncé qu’au second tour il rejoindrait docilement les listes PS de Jean-Paul Huchon.
Pour faire face à une déroute politique annoncée, le président communiste du Conseil général essaie de faire de la surenchère sociale et désigne Saint-Maur et ses habitants comme des hors-la-loi car ne respectant pas la loi dite Gayssot des 20% de logements sociaux, allant jusqu’à venir faire la leçon aux Saint-Mauriens devant les journalistes le matin sur le Pont de Champigny. Est-ce la perspective de son faible score ou la fébrilité d’une campagne électorale bien mal engagée, Christian Favier semble frappé de trous de mémoire, mais les Saint-Mauriens eux n’oublient pas que le Conseil général ne respecte pas ses engagements et n’assume pas ses responsabilités. Ainsi jamais les services du Conseil général ne sont intervenus pour déneiger les routes départementales de la ville; jamais les services du conseil général n’interviennent pour entretenir la voirie et reboucher les nids de poule sur ces mêmes voies départementales, jusqu’à rendre très dangereuses des avenues telles que l’avenue du Bac, l’avenue Foch, le Boulevard de Champigny, l’avenue du Mesnil, avenue Louis-Blanc, avenue de l’Alma ou encore de la Libération, etc….
Christian Favier en arrive même à être amnésique lorsqu’il critique le choix de Saint-Maur de subventionner le logement social et les bailleurs sociaux plutôt que de construire massivement via l’OPHLM de la ville. En effet, il oublie que son propre OPH a bénéficié d’importantes subventions de Saint-Maur pour développer au moins deux de ses projets!
Quant à l’illégalité de l’action de la municipalité de Saint-Maur, le président Favier devrait s’interroger sur la légalité de sa décision de sanctionner les villes qui n’atteignent pas le quota des 20% de logements sociaux en diminuant les aides du Conseil général, notamment en matière de réalisation de crèche. Il y a là une rupture évidente d’égalité entre les contribuables Val-de-Marnais. En effet les Saint-Mauriens paient des impôts et la participation des familles relèvent de l’application du calcul du quotient familial. C’est la raison pour laquelle Sylvain Berrios saisira le préfet sur la légalité de ces décisions.
Mais quelque soit la pression exercée, Saint-Maur ne se laissera pas dicter son urbanisme par une gauche destructrice qui voit dans la densification massive la solution idéale au désarroi des Val-de-Marnais! Notre cadre de vie n’est pas négociable.

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